Après l’amour, le printemps et le bonheur, l’été et la musique (cf. les articles précédents)… quelles sont les tonalités d’automne dans mes mots et collages ?
L’automne, c’est d’abord un poème de jeunesse lors d’un atelier d’écriture, en réponse à la mauvaise humeur d’un grand poète : L’automne, monsieur Apollinaire / C’est mon anniversaire !
Étrangement, c’est la dernière saison à devenir une carte !
On croise pourtant ici ou là dans mes créations, poèmes et images, quelque chose de l’automne : des graines de citrouille. Comme dans l’amour orange de la carte Incendiaire où s’effeuillent, avec humour, les chrysanthèmes.
Si j’ai peu mis les couleurs de l’automne dans mes poèmes, elles ont toute leur place dans le roman La voleuse où l’on suit Lou-Anne, Alessandro et les autres dans les jours gris, pluvieux ou lumineux d’une ville de Lyon qui a toujours quelque chose à donner, comme par exemple en ce dimanche d’octobre.
Couleurs… et sentiments !
Le cœur capitaine d’une funambule contient un air de blues, une mélancolie bleue, de la brume, de la patience et et des larmes, qui peuvent être de tout temps mais sont une tonalité de saison grise et de bois qui pleure. (poème et collage Être de celles).
Une saison qui contient en ses heures « le jour des morts »… Cette blessure est dans Dire ma terre : La ligne qui va, elle / S’est arrêtée / Au passé, au conditionnel / Il était, il aurait eu.
Des émotions en teintes sombres, donc, mais aussi du rouge orangé plus doux dans Force avec toi ou Calligraphies chaleureuses…
Vous avez dit « chaleur » ?
Puisque le soir tombe plus vite, puisque c’est une saison où l’on reste moins dehors… pourquoi ne pas aller voir du côté des Cajoleries aguicheuses et Déclarations festives ? Pour rester dans l’orange d’Halloween, je vous propose Sortilège et pour rester dans l’automne, un Effeuillage ? (poésie du désir amoureux à partager avec gourmandise mais surtout consentement).