Le 29 avril est la journée de la danse. C’est un art que j’aime depuis très longtemps, quelle place a-t-il dans mes écrits et collages ?
Des spectacles vus…
Trois de mes textes sont directement inspirés de spectacles vus à la Maison de la danse. Ceux–là, d’autres et nous a trouvé place dans la revue Étoiles d’encre en mars 2011 ; Zéphyr, texte inédit, est une tentative d’exprimer l’émotion donnée par la compagnie Käfig (qui après bien des merveilles – les violons, la boxe, la verticalité, les pixels, et j’en oublie – a dansé avec le vent) en janvier 2022 ; Flamme and co est dans le recueil Dire ma terre, à la lettre D comme danse.
Évidemment, la Maison de la danse accueille elle-même une scène de La voleuse : comment écrire un roman lyonnais sans y glisser ce lieu ?
Un mouvement intime…
Dans mon premier recueil de poésie illustrée, je suis funambule danseuse et j’apprends les pas qui dansent et je me demande Y-a-t-il des secondes / Qui viennent pile / Pour danser sur le fil / Dans le rythme du monde ? (L’heure du bonheur). L’île du bout de mes rêves est / Cachée dans les brumes / Y danse dans le sillage de ma plume / Le reflet de ce qui reste secret. Ça danse aussi dans Sur mes lèvres, deuxième autoportrait après celui dans Ma bouche tordue, et dans le troisième, texte encore inédit que vous pouvez lire sur ce site.
… et des invitations à danser !
Pour la danse des corps amoureux, il y a les recueils entiers Cajoleries aguicheuses et Déclarations festives.
Pour la danse amicale, il y a les cartes. Un air d’été rieur invite Faisons copain-copine / Avec la vie / Et dansons ! Dans Échappées belles La poésie danse un cotillon , on fait une ronde dans Siroter l’enfance comme dans Peuples du monde. Dans Espièglerie, on rencontre la danseuse légère / femme de rêve au cœur du soleil levant. Et puis Vois, valse et voyage !
Enfin, pour compléter, l’article Musique, voilà l’été ! parait bien indiqué… mais au fond, quelque soit le thème, j’essaie que tous mes mots dansent.