Quand les corps
des danseurs
sont les mots d’un poème
qui fait danser le vent
en dansant avec lui,
quand la musique et les lumières
riment en virtuose
dans ce poème
des corps qui dansent
avec le vent,
il reste à nos mots
ce refrain qui court
de bouche en bouche masquées,
sortant de la salle,
sur le quai d’un tram…
» que de beauté, que de beauté ! »
Il y avait danser sous la pluie,
il y a ce soir danser avec le vent,
mon cœur bredouille des mots,
la danse a saisi l’insaisissable,
ce soir, j’ai vu la beauté pure.
—
Zéphyr, Mourad Merzouki (Compagnie Käfig)
Des mots sur le monde (4). Inédit – Janvier 2022