Le chant des impossibles esquisse
Une boussole intime, rose
Des vents farouches,
Psaume muet, prière jamais close,
Ciel sauvage sous les caprices
Des nuances du jour qui se lève ou se couche
Le chant des impossibles
Est l’immensité
De la nuit lorsqu’une
Seule étoile se fait la cible
Des clins d’œil délurés
De la lune
Le chant des impossibles s’entonne
A tâtons,
Hymne d’une fête audacieuse,
Il a du saxophone
La pureté des sons,
Câlinerie du cœur, féline veilleuse
Le chant des impossibles
Tremble comme un sanglot,
D’îles en incandescences
Il laisse sur les flots
De mes brûlures indélébiles
Un baume de jouissance
Le chant des impossibles
Exhale des surprises éblouissantes,
Des trésors qu’on n’ose guetter,
Il est un phare sombre, invisible
Pour nos évidentes
Traversées
Le chant des impossibles
Est une larme silencieuse
Et ronde,
L’irradiance indicible
D’une pierre précieuse
Dans laquelle roule le monde